Diane Farmer, Professeure agrégée, Université de Toronto

Dans cet épisode, Emmanuelle Le Pichon, directrice du CREFO, rencontre Diane Farmer, membre du CREFO et professeure agrégée à l'Université de Toronto.

Recherche

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Parcours d'engagements multiples des jeunes : Interdépendance entre les sphères de la vie

L'engagement des jeunes dans les diverses sphères de la vie Première partie, Revue Jeunes et société (2018) - L'engagement des jeunes dans diverses sphères de la vie. Deuxième partie, Revue Jeunes et société (2020)

Publications

Farmer, D. (2016). Migration et « nouvelles mobilités ». Regard d’élèves et d’enseignants dans une école de lange française en Ontario, Canada. Alterstice. Revue internationale de la Recherche Interculturelle, 6(1), 105-120. https://doi.org/10.7202/1038283ar

Farmer, D. et Gallant, N. (2019). Présentation du numéro, dossier thématique L’engagement des jeunes dans diverses sphères de leur vie. Dans la Revue Jeunes et société, volume 4, numéro 1. http://rjs.inrs.ca/index.php/rjs/issue/view/18


À propos des invités

Diane Farmer

Diane Farmer est professeure agrégée au département de Social Justice Education. Elle est sociologue et spécialiste des domaines de l’éducation et de l’étude des francophonies minoritaires au Canada. Ses recherches portent actuellement sur la socialisation, en lien avec les contextes de mobilité et de migration au sein de l’espace scolaire et la problématique sous-jacente des inégalités. Elle s’intéresse aux représentations sociales et, notamment, au regard que posent les jeunes sur l’éducation, d’abord, et sur leur propre individualité, plus largement. Elle a étudié auparavant la question du développement communautaire francophone en milieu urbain, et l’évolution du mouvement des centres culturels en Ontario, en reconstruisant le jeu des acteurs à l’intérieur de portraits monographiques. Elle a aussi suivi le développement des services en français durant les années 1990, dans le domaine des politiques linguistiques, de l’éducation et de la santé.

Elle aborde l’école en tant que microcosme et, de manière plus spécifique, de lieu de travail, en soi, pour les jeunes comme pour les enseignants, souscrivant à la métaphore du « métier d’élève » et à une sociologie du travail scolaire (Perrenoud, 1995). La question de la socialisation est reprise dans le cadre des minorités linguistiques, en tenant compte de la complexité accrue des échanges au sein de sociétés mondialisées et de l’importance de l’école dans sa capacité à produire des biens symboliques. Ces derniers constituent aujourd’hui des marqueurs déterminants dans le maintien/la remise en question des hiérarchies sociales.

Elle privilégie un cadre méthodologique de type ethnographique qui combine les approches qualitatives et artistiques de recherche. Sa démarche s’inscrit dans le courant de recherche inspiré par la théorie de la pratique développée par Pierre Bourdieu et retravaillée notamment dans les travaux de Lahire, Wacquant, et autres sociologues, ainsi que par l’intérêt que suscite actuellement Bourdieu dans de nombreux travaux en éducation.