Accès aux études postsecondaires, politiques linguistiques et capacité à choisir le français comme langue scientifique : Un regard sur l’Ontario français

Conférence de Sylvie Lamoureux

OISE building exterior signage.
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Mode hybride

Université de Toronto - IEPO
Salle 11-164
252 rue Bloor Ouest
Toronto ON M5S 1V6
Canada

La XXIIe Biennale de la langue française, qui s’est déroulée à Dakar au Sénégal du 4 au 6 novembre 2007, a eu pour thème La diversité linguistique dans les sciences et les techniques. Le français comme langue scientifique s’est retrouvé au cœur des débats auxquels a participé notre conférencière. Cette communication propose d’aborder le thème afin de relancer les discussions en Ontario français.

Les résultats d’une étude d’ethnographique critique réflexive où l’expérience de transition à l’université de 15 jeunes diplômés d’une école secondaire de langue française du Sud-ouest ontarien était au premier plan servent de fondement. Ce portrait est complété par des données sur la participation postsecondaire des francophones de l’Ontario depuis 1996. Enfin, l’ensemble des données et des analyses qui en découlent mène à une réflexion au sujet de la capacité individuelle et institutionnelle à soutenir le français comme langue scientifique. Parmi les principaux enjeux, soulignons l’impact des politiques linguistiques.


À propos de l’intervenant/intervenante

Sylvie Lamoureux

Francophone de l'Ontario et professionnelle chevronnée de l'éducation franco-ontarienne, Sylvie A. Lamoureux (Ph.D., Toronto, 2007), s'intéresse aux contacts linguistiques et aux expériences de jeunes francophones en milieux scolaires et post-secondaires en contexte minoritaire. Au printemps 2007, elle fut professeure invitée en Études canadiennes à l'Universität Trier en Allemagne. Elle est présentement chargée de cours et boursière postdoctorale du Conseil de la recherche en sciences humaines et sociales du Canada à OISE (Université de Toronto). Cette subvention importante lui permet de poursuivre ses recherches sur les transitions scolaires et académiques, ainsi que les questions d'accès, de persistance et d'expériences des franco-ontariens aux études post-secondaires.

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