Éducation postsecondaire en langue française en Ontario : pas d’avenir sans accès

Conférence de François Boileau

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Mode hybride

Université de Toronto - IEPO
MEK Lab, 12-105
252 rue Bloor Ouest
Toronto ON M5S 1V6
Canada

L’Ontario peut se targuer d’avoir un système d’éducation postsecondaire reconnu avec 20 universités et 24 collèges financés par les fonds publics. Toutefois, tous les étudiants ne sont pas logés à la même enseigne. Dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario, la situation est critique, si bien que les francophones, les francophiles et les nouveaux arrivants s’y butent à de très faibles taux d’accès aux études collégiales et universitaires en français n’oscillant qu’entre 0 et 3 %. Quel est l’impact de l’offre quasi inexistante de programmes postsecondaires en langue française ? Quelles sont les solutions préconisées ?

Dans son récent rapport d’enquête intitulé L’état de l’éducation postsecondaire en langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario : Pas d’avenir sans accès, le commissaire a interpellé le gouvernement afin qu’il mette en œuvre des actions concrètes et décisives en vue de remédier au problème. Lors de cette conférence, le commissaire donne l’heure juste sur les besoins de la communauté franco-ontarienne en matière d’éducation postsecondaire en langue française et sur les actions nécessaires à entreprendre pour y répondre.


À propos de l’intervenant/intervenante

François Boileau

François Boileau mène actuellement son troisième mandat à titre de commissaire aux services en français de l’Ontario. Son rôle consiste à recevoir des plaintes du public et à présenter des recommandations sur les questions touchant l’application de la Loi sur les services en français. Avant de devenir commissaire en août 2007, il était conseiller juridique au Commissariat aux langues officielles où il a mené d’importantes causes devant la Cour suprême du Canada. Il a également joué un rôle clé pour défendre les droits linguistiques des francophones en représentant la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) dans l’affaire Montfort devant la Cour d’appel de l’Ontario. En 2011, François Boileau s’est vu décerner l’Ordre du mérite de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO).

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